L'importance de la gestion du bruit pour l'efficacité des équipes
Aujourd’hui, il est possible de travailler dans différents types de lieux : open-spaces, centres de contacts, chez soi, dans des cafés ou même dans la rue. Cette flexibilité est un atout pour les entreprises et leurs collaborateurs, mais elle s’accompagne d’un nouveau défi à relever : la gestion du bruit. Un environnement de travail bruyant constitue un frein à la productivité et à la rentabilité. Le bruit au travail est la première source de plainte des collaborateurs.
Dans cet article, nous allons vous aider à comprendre pourquoi le bruit au travail affecte la productivité et la rentabilité, et quelles sont les solutions pour résoudre ce problème.
L’importance et l’impact du bruit dans votre entreprise : les résultats de l’enquête réalisée par Plantronics.
Les résultats suivants proviennent des 311 personnes interrogées en France.
- Les chiffres sont très clairs :
- 56% des répondants sont perturbés par le bruit plusieurs fois par jour (52% ont des difficultés de concentration) et doivent prendre des mesures pour atténuer le bruit.
- 39% des collaborateurs ont déjà reçu des plaintes à cause du bruit qu’ils font et qui empêche leurs voisins de bureau de se concentrer (éclats de voix, conversations entre collègues, toux, appels…).
- 95,5% estiment qu’ils seraient plus productifs dans un environnement de travail moins bruyant.
- 26% des entreprises seulement donnent des consignes pour aider à résoudre les problèmes de bruit.
- 77% des personnes interrogées travaillent dans une entreprise qui n’a pris aucune mesure pour remédier aux problèmes de bruit.
- 84% des collaborateurs interrogés préféreraient travailler dans un espace plus traditionnel avec des bureaux ou des espaces modulaires séparés par des parois.
- 38% des clients se plaignent du bruit qu’ils entendent à l’autre bout de la ligne lors des appels téléphoniques (bruits de fond, conversations des collaborateurs…).
- Quelles sont les causes principales du bruit et les mesures prises pour remédier aux nuisances sonores :Les nouveaux environnements de travail tels que les open-spaces, le nombre de collaborateurs par mètre carré et l’augmentation du nombre d’appels par collaborateurs sont les principales causes du bruit au sein des entreprises.
- Quelles sont les mesures prises par les salariés ?
Pour la majorité des répondants, la première solution est de quitter leur bureau pour un espace plus calme. L’utilisation d’un casque est la deuxième solution (avec l’écoute de musique en 1 et l’activation de la fonction Annulation Active du Bruit en 2). Viennent ensuite les choix suivants : quitter le bureau pour un espace extérieur à l’entreprise, utilisation de protections anti-bruit telles que des bouchons d’oreilles ou encore décaler les horaires de travail. - Quelles sont les mesures prises par les entreprises ?
Les répondants indiquent que seulement 23% des entreprises prennent des mesures pour diminuer le bruit au sein de l’environnement de travail. 77% des entreprises ne prennent aucune mesure. Parmi ces mesures, l’espacement des collaborateurs (20%), la possibilité de travailler à distance (17%), la mise à disposition de salles de conférence (16%), Et enfin, la fourniture de casques permettant de bloquer le bruit (16%).
- Quelles sont les mesures prises par les salariés ?
- Trois chiffres à retenir :
- 95,5% des personnes interrogées estiment qu’elles seraient plus productives dans un environnement moins bruyant.
- 84% des répondants préféreraient travailler dans un espace plus traditionnel avec des espaces séparés.
- 77% des entreprises ne prennent aucune mesure pour remédier au problème du bruit.
- Des besoins mal identifiés par les dirigeants :
Les dirigeants ont besoin de mieux comprendre les défis posés par les bruits indésirables présents dans ces nouveaux environnements de travail. Il n’y a pas encore de véritable prise de conscience de l’expérience de travail des collaborateurs. Notamment celle des employés qui subissent des conditions de travail plus difficiles que les cadres.
Des chiffres évocateurs :- « J’ai besoin de prendre des mesures pour éviter les distractions. » : c’est le cas de 75% des employés contre 37% des cadres.
- « J’ai accès à des pièces calmes pour me concentrer sur mon travail. » : 75% des cadres y ont accès contre 35% des employés.
A la vue de ces chiffres, il apparaît clairement que l’enjeu de bruit est sous-estimé par les entreprises et leurs dirigeants. Pourtant de multiples solutions et technologies existent pour traiter efficacement ce problème.
Présentation des technologies permettant de traiter le problème du bruit
Pouvant être perçues comme compliquées parfois, les avancées technologiques sont conçues pour nous faciliter la tâche, et non l’inverse. Aujourd’hui, la technologie est capable d’apporter des aides de plus en plus adaptées et intuitives dans la manière de travailler des collaborateurs grâce à des outils flexibles pensés pour l’individu en premier lieu. Quand la technologie arrive à intervenir comme une extension de nous-même, en s’adaptant aux besoins individuels des collaborateurs, elle permet d’obtenir de meilleurs résultats très rapidement.
La technologie est le meilleur outil d’aujourd’hui et de demain. Elle aide les collaborateurs et favorise le succès. Avec une approche réfléchie, les nouvelles technologies continueront à rapprocher les collaborateurs, à les aider à mieux travailler et à rendre l’entreprise plus intelligente que jamais.
En fin de compte, la technologie doit aider les collaborateurs et promouvoir la productivité en étant intégrée à leur façon de travailler. En effet, lorsque les collaborateurs se sentent à l’aise avec des systèmes conçus pour eux, ils ont également une meilleure perception d’eux-mêmes. Ainsi, ils sont davantage motivés et investis dans leur travail. Ils y gagnent et l’entreprise y gagne elle aussi.
Plusieurs technologies sont à votre portée pour pallier à ce désagrément très dommageable.
- 1ère technologie : ANC (Active Noise Cancellation) ou Réduction Active du Bruit en français.
Comment ça fonctionne ?Comme en maths ! On se souvient, pour la plupart d’entre nous, de la découverte des nombres négatifs : 1+(-1)=0. C’est tout simplement en appliquant cette logique que la réduction de bruit active a été inventée ! Petit rappel de physique cette fois : le son est une onde. Si l’on est capable d’émettre simultanément l’exacte opposé de l’onde que l’on souhaite supprimer, la somme des deux sera nulle : 1+(-1)=0 !Le casque anti-bruit actif est conçu pour appliquer ce principe : on positionne un micro qui capte les bruits extérieurs au ras de la coque externe des oreillettes (un de chaque côté du casque). Un petit circuit électronique se charge de « renverser » puis de l’envoyer aux oreilles du porteur du casque. Cette onde opposée va rencontrer l’onde originelle du bruit, et les deux vont s’annuler. Dans le cas des casques audio à réduction de bruit que l’on connait aujourd’hui, l’onde sonore opposée au bruit est simplement ajoutée au son de la musique qu’on écoute. Elle annule ce bruit et l’auditeur n’entend plus que la musique.
Dans le futur, ce ne sera plus les casques qui isoleront, mais des pièces ou des lieux entiers. En fait, la gestion des interactions et interférences entre les ondes est au coeur de très nombreuses recherches en cours sur les systèmes de diffusion audio spatialisés de demain. C’est ainsi qu’à l’Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) on utilise plusieurs centaines d’enceintes alignées et pilotées par ordinateurs pour reproduire une source sonore virtuelle au sein d’une salle. Et il est possible de positionner cette « fausse » source n’importe où dans la salle ! Un auditeur pourrait alors croire que son voisin de siège vient de lui parler, alors que le son provient des rails d’enceintes. S’il est possible de simuler une source virtuelle positionnée n’importe où dans une salle, il est alors aussi possible de « viser » un auditeur en particulier, ou au contraire de réduire au silence toute une zone. Ainsi, sans doute, plus tard, il sera possible, dans une bibliothèque par exemple, de se couper des sons environnants pour lire un livre au calme, alors qu’un voisin de bureau situé à quelques dizaines de centimètres sera en train de diffuser dans un « halo » sonore une musique d’ambiance de son choix. - 2ème technologie : Technologie de Sécurité AcoustiqueLa sécurité acoustique est une technologie qui permet d’identifier et de supprimer les phénomènes de surprise acoustique, généralement des bruits soudains et violents, qui peuvent faire sursauter et qui sont potentiellement sources d’inconfort et de stress. Ces technologies font partie des éléments indispensables pour le bien-être de l’ensemble des collaborateurs et pour qu’ils aient confiance dans le matériel qu’ils utilisent.
Deux technologies pour pallier à ces désagréments :- SoundGuard :
La technologie SoundGuard est une technologie de limitation acoustique qui équipe tous les micro-casques et oreillettes Plantronics et permet une protection pratiquement instantanée contre les chocs acoustiques en limitant les sons supérieurs à 118 dBA. Le seuil à partir duquel le bruit peut devenir douloureux étant de 120 dBA, ce système garantit une protection efficace.- SoundGuard DIGITAL :
Les algorithmes sophistiqués propres à la technologie SoudGuard Digital de Plantronics comprennent une protection améliorée anti-surprise qui élimine les augmentations soudaines du son et, une protection anti-surprise G616 qui maintient le niveau de bruit en dessous de 102 dBSPL. On mesure et contrôle également le son afin d’assurer que l’exposition au bruit journalière moyenne ne dépasse pas 80 dBA ou 85 dBA
- SoundGuard DIGITAL :
- SoundGuard :
- 3ème technologie : DSP (Digital Signal Processing) ou Processeur de signal numérique en français.Il s’agit de la manipulation mathématique d’un signal d’information visant à réduire activement les bruits de fond pour un son de meilleure qualité. Cela peut inclure une correction (réglage des aigus et des graves), l’annulateur d’écho acoustique (AEC), la réduction du bruit et le nivellement audio. Le tout en temps réel, c’est-à-dire sans délai perceptible par les sens humains.
- 4ème technologie : OpenMic ou, Ecoute Ouverte en français.Cette fonction permet d’entendre les bruits environnants sans enlever le micro-casque/oreillette. Un ou plusieurs des micros se trouvant sur un micro-casque/oreillette sont activés pour récupérer les bruits ambiants, pour ensuite les introduire dans l’oreille de l’utilisateur. A l’inverse, sur simple pression d’un bouton, grâce à la technologie d’annulation active du bruit à la demande, les collaborateurs peuvent s’abstraire du bruit instantanément. Une fonction indispensable pour les collaborateurs qui ont tour à tour besoin de s’isoler phoniquement et d’échanger avec les collègues à proximité en parallèle.
- 5ème technologie : Témoin de ligne
Le Témoin de ligne est un témoin lumineux situé sur le côté du casque qui signale à votre entourage que vous êtes en ligne. Il permet d’éviter les interruptions intempestives durant les conversations téléphoniques. Vos collègues n’ont même pas besoin de vous faire signe pour savoir si vous êtes en communication : vous continuez votre conversation sans être dérangé.
En conclusion :
Analyser les méthodes de travail les plus courantes de vos équipes et apprendre à mieux gérer le bruit afin d’améliorer le bien-être et la productivité devient une nécessité. Plusieurs actions peuvent être menées pour travailler sur cette problématique :
- Une organisation des espaces de travail pensée en fonction des différentes tâches et missions des collaborateurs est une démarche très efficace en plus d’être vraiment appréciée des équipes.
- L’utilisation de mobiliers « acoustiques » amène la gestion de bruit à un niveau encore supérieur (particulièrement crucial sur les espaces de travail denses comme les centres de contact).
Moduler et équiper les espaces de travail n’est malheureusement pas souvent facile, que ce soit pour des raisons d’espace disponible ou parce que c’est cher.
C’est pourquoi l’équipement des collaborateurs concernés par la problématique du bruit en périphériques audio tels que les casques reste l’investissement le plus simple et le moins onéreux.
N’hésitez donc pas à consulter nos fournisseurs de téléphonie sur les différentes gammes de casques professionnels existants.